La technique Alexander en quelques mots

La Technique Alexander porte le nom de celui qui l’a inventée, dans la première moitié du 20ème siècle : Frédéric Mathias Alexander.

Son coup de génie a été de découvrir que l’origine des tensions et des problèmes musculo - squelettiques se trouvait, non pas dans le corps, mais dans le rapport au corps, qu’il nomma «use of the self» (l’usage de soi).

La cible des transformations devenait alors le rapport au corps, qu’il nomma "conscience des moyens". L’acte fondamental de cette pleine conscience est d’arrêter de réagir en se laissant aller à ses habitudes. Il nomma ce processus mental, "inhibition" des habitudes. À partir de là "les directions" justes du mouvement se font naturellement, donnant au geste sa fluidité et sa légèreté. Ainsi, quand le corps n’est plus asservi aux réactions aveugles et au contrôle, toutes les articulations sont ouvertes, en particulier celle qui donne du jeu entre le crâne et la première vertèbre cervicale. FM Alexander nomma ce jeu articulaire "mécanisme primaire", condition nécessaire du geste juste.

Au-delà des principes de la Technique Alexander

Je propose une forme de pratique qui, s’appuyant sur les principes de la Technique Alexander, la prolonge. Plutôt que de chercher à rendre l’articulation tête-atlas libre, je vous guide dans la prise de conscience de ce qui la bloque. Une fois les causes reconnues et supprimées, celle-ci redevient libre ainsi que les articulations de tout le corps. Vous retrouvez alors l’état d’adaptation juste du corps:aisance, légèreté, souplesse, précision. La tension, le blocage de la nuque en particulier, sont alors pris comme une information juste d’un mauvais usage de votre corps.

A qui s’adresse cette méthode ?

L’objectif de cette technique est toujours celui du développement de la conscience des limites, afin de découvrir ce qu’il est juste nécessaire de faire pour agir, quel qu’en soit le domaine.

Cette méthode est particulièrement requise dans les cas de douleurs musculo – squelettiques, de tensions dans le rachis vertébral, de rétractations musculaires, de douleurs articulaires (en particulier, quand du point de vue médical, il n’y a pas de diagnostic évident). C’est particulièrement vrai pour les musiciens, les sportifs, tous ceux et celles qui ont des gestes répétitifs, et chez tous ceux où il n’y a pas de causes apparentes, mais qui développent sans en être conscients une rigidification de leur corps.

Elle montre aussi son efficacité pour les personnes qui vivent dans le doute, l’hésitation, celles qui ont le sentiment d’être débordées, de vivre à côté de leur vie, de ne pas trouver leur limites (dans le travail, dans leurs relations), dans toutes les formes que peut prendre le mal-être.

Elle permet, quand le corps présente des limites (vieillissement, accident, maladie invalidante chronique), de trouver des chemins permettant de vivre au mieux de ce qu’il est possible.

Enfin, c’est un excellent outil permettant de résoudre des difficultés d’apprentissage, des problèmes de coordination (en pratique musicale, sport, gestes professionnels). Vous pouvez alors être accompagné dans le lâcher-prise de ce qui vient inhiber votre apprentissage.